Des mots comme lafé, lassé, et lahél ont tous la même origine étymologique siginifiant "lait", et peuvent avantageusement être orthographiés "laçél" par tout le monde, chacun connaissant dans son patois, le code permettant de transcrire en son le mot écrit, tout comme on prononce "mehsieu" quand on lit "monsieur", et non pas "monsieuh re". Dans cet exemple, certain prononcent le "l" final, d'autres non, certains sauront que le "ç" est muet dans leur patois, et les autres transcriront naturellement après apprentissage "f" ou "ss" a la lecture du "ç".

Il est évident qu'un graphie unifiée nécéssite un apprentissage préalable, alors qu'une graphie phonétique peut être utilisée directement. Mais ceci n'est pas une limitation de la graphie unifiée, puisque cet effort d'apprentissage est en fait un investissement qui permet par la suite d'assurer une plus grande diffusion de textes, et donc une plus grande viabilité de la langue a terme, puisqu'il permet l'édition de livres en grande série, comme des livres scolaires pour ne citer qu'eux.

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